Achetons responsable ! (99)

Mieux consommer dans le respect des hommes et de la nature… C’est le sous-titre de ce livre de Elisabeth Laville et Marie Balmain qui donne moultes informations et recommandations sur les produits de consommation les plus courants.

On y apprend les différents labels bio, écolo ou alter-éco ; la consommation électrique des produits électroménagers ; les produits ménagers à éviter et comment les remplacer avec des produits moins toxiques etc.

Pour tous ceux qui ce posent des questions et souhaitent quelques réponses, qu’ils soient adeptes du développement dit “durable”, attendent avec impatience le reigne du “consomm’acteur”, ou bien militent l’agriculture bio, le commerce équitable ou la décroissance volontaire…

Car le nerf de la guerre c’est l’information… et puisqu’il parait que l’on ne peut plus peser sur l’économie que par notre pouvoir d’achat…

Travail des enfants, financement de guerres civiles et impact sur les populations autochtones, pollutions et déchets, risques sanitaires pour les ouvriers et les consommateurs, conditions de production non respectueuses du bien-être animal…
Nos achats ont parfois un prix dont nous n’avons pas conscience. Parce qu’en matière de consommation, l’information est la clef de l’action, ce guide complet, positif et pratique, donne à chacun les moyens de devenir consomm’acteur.
Alimentation, mobilier, éclairage, informatique et électroménager, produits de jardinage ou d’entretien, hygiène et beauté, bujoux, couches pour bébé…

  • Connaitre les impacts sociaux et environnementaux de nos achats,
  • Agir en fonction de nos moyens financiers et de nos attentes,
  • Favoriser une consommation plus respectueuse de la planète et des personnes.

Achetons responsable !
Elisabeth Laville, Marie Balmain, Ed. Seuil

Les mensonges de l’Economie (0)

Les dirigeants des grandes entreprises modernes, à la différences des capitalistes, ont fait accepter par la population leur position sur le marché et leur influence politique. Leur rôle prépondérant dans les hautes sphères du militaire, les finances publiques et l’environnement est jugé normal. Leur autorité dans d’autres secteurs publiques ne pose aucun problème non plus. Et on l’a vu, le PIB déterminé par les entreprises est la mesure reconnue de la réussite d’une économie et même d’une civilisation. Néanmoins, certains défauts nuisibles à la société et les effets qui en découlent réclaments quelques attentions.
L’un d’eux est la façon dont les entreprises ont redéfini l’intérêt public en l’adaptant à leurscapacités et à leurs besoins. Elles décident que le progrès social, ce sera davantage d’automobiles, davantage de téléviseurs, d’appareils de toutes sortes, un accroissement de tous les autres biens de consommation. Et surtout, de plus en plus d’armes mortelles. Tel est le critère de l’épanouissement humain. Les progrès sociaux négatifs — la pollution, la destruction des paysages, le sacrifice de la santé des citoyens, les menaces d’interventions armées et les morts — ne comptent pas. Quand on mesure la réussite, le bon et le désastreux peuvent se combiner.
La mainmise du secteur privé sur l’action et l’autorité publiques est un triste spectacle en matière d’environnement et un grand danger en politique militaire et étrangère.

J.K. Galbraith
Les mensonges de l’Economie Ed. Grasset, 2003

Les dessous du journalisme (0)

Un must…

Les médias francais se proclament ”contre-pouvoir”. Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents — et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence — impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.

Serge Halimi (Bio)
Les nouveaux chiens de garde, Ed. Raisons d’agir

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