Droit dans le mur avec Jean-Marc Sylvestre ! (106)
Il y a quelque années, lorsque les leaders écolos dénonçaient l’impact de l’homme sur la Nature et préconisaient de réduire notre consommation éffrènée, on les taxait d’alarmistes et de doux rêveurs. Les économistes en particulier étaient prompts à nier l’inquiétude des écologistes car ils manquaient de preuves scientifiques…
Puis, l’augmentation des températures a été à peu près sûre mais on a douté de l’importance de l’impact de l’homme sur les émissions de CO2. C’est ce qui a permis aux USA de rejeter le protocole de Kyoto et on se souvient de la phrase de Bush : le pouvoir d’achat des américains n’est pas négociable.
Ajourd’hui, pendant que se déroule le congrès international du GIEC, on sait de source sûre que l’homme est responsable du dérèglement climatique. Tous les commentateurs doivent en prendre acte. La question est maintenant de savoir quelle réponse apporter au problème. Que faire pour diminuer *notre* consommation énergétique et inscrire le développement des pays du sud dans le respect de l’environnement ?
Deux réponses possibles : où on repense notre “way of life”, notre société de consommation et nos priorités ; ou bien on ne fait rien, on adopte la politique de l’autruche et on espère qu’une solution se présentera d’elle-même, que “le Marché” nous en fournira une.
Croyez-le ou non mais c’est ce que propose Jean-Marc Sylvestre, responsable de la chronique L’Economie aujourd’hui sur France Inter. D’après “l’expert”, les positions des alter-mondialistes (ceux qui auront peu ou prou eu raison contre tous depuis 30 ans) sont utopiques : le mieux est de laisser le marché se réguler de lui même. Bin oui : quand “on” aura plus d’énergie fossile, “on” sera bien obligé de trouver des alternatives…
Faut l’entendre pour le croire (L’Economie Aujourd’hui 29/01/2007):
Tant d’incapacité à accepter ses propres erreurs et à penser autrement me sidère.
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